Lorsqu’une personne traverse un événement potentiellement traumatique (agression sexuelle, accident, violences psychologiques, menace vitale), elle s’attend souvent à garder un souvenir précis de ce qui s’est produit. Pourtant, de nombreuses victimes témoignent d’une expérience déroutante : une impossibilité de se rappeler l’ensemble de la scène, une mémoire qui se fragmente, ou un récit impossible à reconstituer.
Ce phénomène, longtemps mal compris, est aujourd’hui considéré comme l’un des marqueurs du stress post-traumatique. Il ne traduit pas une faiblesse psychologique : c’est une stratégie de survie du cerveau.
Quand le traumatisme bouleverse les systèmes de mémoire.
Les neurosciences montrent que deux formes de mémoire réagissent différemment face au choc :
1. La mémoire émotionnelle, suractivée.
Elle enregistre tout ce qui peut représenter un danger : une odeur, un contact physique, un bruit soudain, une expression du visage, le sentiment de terreur ou d’impuissance.
Ces informations sensorielles sont mémorisées avec une intensité inhabituelle, presque comme si elles étaient gravées à vif. On parle parfois de “surencodage émotionnel”.
2. La mémoire autobiographique, désactivée.
À l’inverse, la mémoire qui organise un récit cohérent — avec un début, un déroulement, une fin — peut se couper brutalement.
Le cerveau, saturé par l’adrénaline et le cortisol, ne parvient plus à structurer l’expérience.
L’événement ne devient donc pas un souvenir classique : il reste un ensemble de fragments, d’impressions brutes, sans fil conducteur. Cette déconnexion correspond au phénomène de dissociation, bien connu dans les traumas complexes.
L’oubli traumatique : une protection qui devient un piège.
Cet oubli apparent protège temporairement la personne. Mais il ne résout rien.
Ce qui n’a pas été digéré psychiquement continue d’agir en arrière-plan : flashbacks soudains, cauchemars récurrents, hypervigilance, réactions disproportionnées à des stimuli mineurs, anxiété diffuse, troubles du sommeil, malaise associé à une odeur ou une ambiance sonore.
L’oubli n’est pas une guérison. C’est juste une pause.
Ce qui n’a pas été intégré cherche à revenir, parfois des années plus tard.
Comment l’EMDR Intégrative (EMDR–IMO) aide à réorganiser la mémoire traumatique ?
L'une des approches les plus étudiées et utilisées aujourd’hui dans le traitement des traumatismes est la thérapie EMDR Intégrative, qui combine la pratique EMDR classique et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires).
Cette approche élargie appartient à la famille des thérapies dites de retraitement, qui visent à aider le cerveau à refaire son travail d’intégration émotionnelle.
Elle repose sur l’alternance de stimulations bilatérales, visuelles, auditives ou tactiles, permettant d’activer les deux hémisphères cérébraux.
Quels sont les objectifs de l'approche en EMDR Intégrative ?
Le travail n’efface pas le souvenir, mais il transforme la manière dont il est vécu.
Pourquoi l’EMDR Intégrative est particulièrement pertinente dans les traumas complexes ?
Les traumatismes liés aux abus sexuels, aux violences répétées ou à des événements non verbalisables créent souvent des mémoires en morceaux, impossibles à raconter.
L’approche EMDR-IMO permet précisément :
Au fil des séances, beaucoup de patients décrivent un apaisement progressif : l’image s’éloigne, le corps qui se détend plus, l’émotion qui s’adoucit. Les pièces du puzzle se remettent en place, non pour revivre le passé, mais pour en sortir.
« Reprendre le fil de son histoire » : un processus thérapeutique guidé et sécurisé.
Dans le cadre d’une thérapie EMDR Intégrative, la reconstruction ne se fait jamais dans la précipitation.
Le praticien crée d’abord un espace sécurisé, un lieu intérieur stable, pour permettre à la personne de revisiter l’événement sans se sentir submergée.
Le retraitement s’effectue ensuite par étapes, avec un rythme adapté.
C’est au cœur de ce processus que la mémoire autobiographique peut se réactiver, retrouvant une cohérence qu’elle avait perdue.
La personne ne redevient pas spectatrice du trauma, elle redevient sujet de son histoire.
Une démarche thérapeutique accessible à tout moment de la vie.
Certaines personnes consultent peu après les faits.
D’autres entreprennent ce travail vingt ou trente ans plus tard. Ce qui compte, ce n’est pas la date du traumatisme : c'est son retentissement actuel.
L’EMDR Intégrative est donc une approche brève dans sa structure, mais profonde dans ses effets. Elle peut accompagner les adultes, les adolescents, et dans certains cadres adaptés, les enfants.
Ce phénomène, longtemps mal compris, est aujourd’hui considéré comme l’un des marqueurs du stress post-traumatique. Il ne traduit pas une faiblesse psychologique : c’est une stratégie de survie du cerveau.
Quand le traumatisme bouleverse les systèmes de mémoire.
Les neurosciences montrent que deux formes de mémoire réagissent différemment face au choc :
1. La mémoire émotionnelle, suractivée.
Elle enregistre tout ce qui peut représenter un danger : une odeur, un contact physique, un bruit soudain, une expression du visage, le sentiment de terreur ou d’impuissance.
Ces informations sensorielles sont mémorisées avec une intensité inhabituelle, presque comme si elles étaient gravées à vif. On parle parfois de “surencodage émotionnel”.
2. La mémoire autobiographique, désactivée.
À l’inverse, la mémoire qui organise un récit cohérent — avec un début, un déroulement, une fin — peut se couper brutalement.
Le cerveau, saturé par l’adrénaline et le cortisol, ne parvient plus à structurer l’expérience.
L’événement ne devient donc pas un souvenir classique : il reste un ensemble de fragments, d’impressions brutes, sans fil conducteur. Cette déconnexion correspond au phénomène de dissociation, bien connu dans les traumas complexes.
L’oubli traumatique : une protection qui devient un piège.
Cet oubli apparent protège temporairement la personne. Mais il ne résout rien.
Ce qui n’a pas été digéré psychiquement continue d’agir en arrière-plan : flashbacks soudains, cauchemars récurrents, hypervigilance, réactions disproportionnées à des stimuli mineurs, anxiété diffuse, troubles du sommeil, malaise associé à une odeur ou une ambiance sonore.
L’oubli n’est pas une guérison. C’est juste une pause.
Ce qui n’a pas été intégré cherche à revenir, parfois des années plus tard.
Comment l’EMDR Intégrative (EMDR–IMO) aide à réorganiser la mémoire traumatique ?
L'une des approches les plus étudiées et utilisées aujourd’hui dans le traitement des traumatismes est la thérapie EMDR Intégrative, qui combine la pratique EMDR classique et l’IMO (Intégration par les Mouvements Oculaires).
Cette approche élargie appartient à la famille des thérapies dites de retraitement, qui visent à aider le cerveau à refaire son travail d’intégration émotionnelle.
Elle repose sur l’alternance de stimulations bilatérales, visuelles, auditives ou tactiles, permettant d’activer les deux hémisphères cérébraux.
Quels sont les objectifs de l'approche en EMDR Intégrative ?
- rétablir le fil du récit personnel,
- désactiver la charge émotionnelle restée figée,
- reconnecter les sensations et les émotions à un cadre plus adapté,
- diminuer l’hyperréactivité du système d’alarme,
- permettre à la personne de se réapproprier son histoire.
Le travail n’efface pas le souvenir, mais il transforme la manière dont il est vécu.
Pourquoi l’EMDR Intégrative est particulièrement pertinente dans les traumas complexes ?
Les traumatismes liés aux abus sexuels, aux violences répétées ou à des événements non verbalisables créent souvent des mémoires en morceaux, impossibles à raconter.
L’approche EMDR-IMO permet précisément :
- de réassocier ce qui s’est dissocié,
- d’intégrer les éléments sensoriels restés bruts,
- de diminuer les flashs et les reviviscences,
- de rendre l’événement “gérable” psychiquement.
Au fil des séances, beaucoup de patients décrivent un apaisement progressif : l’image s’éloigne, le corps qui se détend plus, l’émotion qui s’adoucit. Les pièces du puzzle se remettent en place, non pour revivre le passé, mais pour en sortir.
« Reprendre le fil de son histoire » : un processus thérapeutique guidé et sécurisé.
Dans le cadre d’une thérapie EMDR Intégrative, la reconstruction ne se fait jamais dans la précipitation.
Le praticien crée d’abord un espace sécurisé, un lieu intérieur stable, pour permettre à la personne de revisiter l’événement sans se sentir submergée.
Le retraitement s’effectue ensuite par étapes, avec un rythme adapté.
C’est au cœur de ce processus que la mémoire autobiographique peut se réactiver, retrouvant une cohérence qu’elle avait perdue.
La personne ne redevient pas spectatrice du trauma, elle redevient sujet de son histoire.
Une démarche thérapeutique accessible à tout moment de la vie.
Certaines personnes consultent peu après les faits.
D’autres entreprennent ce travail vingt ou trente ans plus tard. Ce qui compte, ce n’est pas la date du traumatisme : c'est son retentissement actuel.
L’EMDR Intégrative est donc une approche brève dans sa structure, mais profonde dans ses effets. Elle peut accompagner les adultes, les adolescents, et dans certains cadres adaptés, les enfants.
Cabinet d'EMDR Intégrative
41, rue Oberkampf
75011 Paris
Tel: 01.43.55.11.66
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EMDR et Hypnose
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